Article rédigé par Roseline A. le 5 octobre 2020
Et rebelote, c’est reparti… Notre président a annoncé un nouveau confinement. Si la nouvelle est difficile à digérer pour bon nombre d’entre nous et qu’il est possible que nous soyons abattus ou hébétés pendant quelques jours, il est possible en revanche de ne pas laisser s’installer l’accablement ni l’anxiété qui peut surgir à nouveau face à cette nouvelle période difficile… Je vous propose donc des petits tips et choses différentes pour mieux vivre cette période.
- Premièrement, contrairement à ce que vous croyez, vous n’êtes pas seul(e) à ressentir du stress, de l’angoisse, de l’anxiété face à ce nouvel isolement.
D’autres personnes ressentent exactement la même chose que vous à cet instant. Certains ne le montrent peut-être même pas, mais ils sont aussi déstabilisés que vous. Parce que dans l’incertitude, l’être humain réagit comme cela et c’est normal. Vous êtes donc nombreux/ses à être dans le même bateau et c’est OK.
Sachez qu’il existe sur Facebook et sur internet, des groupes ou des forums pour pouvoir se relier à des personnes qui ressentent la même chose que vous. Le but n’est évidemment pas de s’encourager à rester dans cet état, mais à l’inverse de se soutenir dans l’épreuve et d’avancer ensemble dans cette situation difficile. Cela permet également de pouvoir vider son sac de temps à autre et ça peut donc vous soulager.
- Ensuite, deuxième chose à faire quand vous commencez à vous sentir submergé(e), mettez un ou des mots dessus.
Qu’est ce que je suis en train de ressentir là ? Quelles sont les sensations qui sont en train de m’envahir ? Faites en le descriptif, oralement ou à l’écrit. Par exemple : “j’ai les mains moites, j’ai le souffle court. j’ai des palpitations.” Et puis dites-vous ce que c’est : “Ah oui c’est de l’anxiété, mon anxiété. Je la note, elle est là. Je la prends en compte. Elle vient me signaler que quelque chose ne va pas et c’est OK.”
- Troisième chose importante pour ne pas céder à la panique, mettez vous dans une bulle de calme et expérimentez la méditation.
La méditation est l’art de mettre en pause son esprit, pour se reconnecter à son corps et à ses sensations. Cette discipline permet de faire le vide en soi et de ralentir. Il existe de nombreuses applications en ligne (gratuites ou payantes) pour vous initier à cette discipline.
- Quatrièmement, n’hésitez pas à noter vos inquiétudes, vos angoisses dans un petit carnet.
Est-ce que vous vous inquiétez pour ceux que vous aimez ? Est-ce que vous avez peur pour vous ? Craignez-vous de perdre votre emploi et votre sécurité financière ? Avez-vous peur pour l’avenir ? Les mettre sur le papier, pourra déjà un petit peu vous aider à les sortir de votre esprit et vous permettre d’y faire face. C’est OK d’avoir peur, c’est OK de s’inquiéter mais vous ne pouvez pas rester dans cet état parce que cela vous fait du mal. Il faudra ensuite sans doute vous demander comment et quelles stratégies mettre en place pour se sentir mieux. C’est parfois dans les pires moments que l’on se découvre et que l’on trouve en soi des solutions !
[Si vous ne savez vraiment pas comment faire seul, je le répète, faites-vous dans la mesure du possible accompagner par un professionnel]
- Cinquièmement, coupez vous des sources d’informations qui sont anxiogènes. On le sait, la télévision et les médias grand public ne nous aident pas en ce moment… Ne sont annoncées que les mauvaises nouvelles et la vision proposée est souvent très “noire”. Pourquoi vous polluer consciemment avec cela ? Choisissez de regarder des choses qui vous font du bien et peut-être, si vous le pouvez / si vous le souhaitez, coupez-vous tout simplement des informations ! Regardez les téléfilms de Noël si cela vous apaise ; prenez un abonnement Disney si vous adorez les dessins animés ; binge drinker votre dernière série préférée sur netflix…
- Sixièmement, pensez à bien sortir et à marcher 1h chaque jour.
Rester enfermé(e) toute la journée chez soi n’est pas habituel ni naturel car nous avons besoin pour notre bien-être de sortir, de bouger, de s’aérer. Pour ceux qui le peuvent, allez vous ressourcer dans un lieu naturel (parc, forêt, au bord d’une rivière) et pour les autres, promenez vous dans votre quartier et notez mentalement les jolies choses que vous apercevez (un oiseau ou un chien trop mignon, une fleur sur le bord de la route, une petite boutique sympa à visiter une prochaine fois…).
- Septièmement, si vous le pouvez et si vous le souhaitez, faites de l’exercice physique chez vous.
Vous concentrer sur une activité corporelle pourra vous aider à estomper pendant quelques instants vos pensées angoissantes et bloquera votre mental.
Choisissez des exercices ou une activité un peu tonique qui vous plait, il y a aujourd’hui énormément de choix en ce qui concerne le sport : zumba, fitness, musculation, pilates, corde à sauter avec musique entrainante… Vous trouverez plein de cours en live sur Zoom ou des vidéos à regarder quand vous le voulez sur Youtube.
- Enfin dernièrement, n’essayez pas de réussir votre confinement et de jouer au / à la parfait(e) confiné(e). C’est Ok de mal vivre ce moment, vous avez le droit. C’est OK de ne pas être au taquet tous les jours, vous avez le droit. c’est OK de faire de votre mieux.
Et si vous avez besoin de l’aide d’un professionnel, je me tiens évidemment à votre disposition. Je reçois actuellement à mon cabinet au centre de bien-être Via Sana où de nombreuses thérapies sont proposées et qui se situe au 87 rue de la Saussière à Boulogne Billancourt. Autrement, si vous préférez faire cela à distance, c’est tout à fait possible via Skype, Zoom, Whatsapp ou Messenger. Vous pouvez m’appeler au 06.60.72.81.40 ou me contacter par mail à roselinearbeletcabinetpsy@gmail.com
Je le remet ici aussi : j’essaye au maximum de m’adapter aux ressources financières de chacun. Si vous êtes en difficulté et que vous n’avez pas beaucoup de moyens et que vous souhaitez tout de même faire un travail thérapeutique, nous pourrons voir ensemble et convenir d’un prix adapté à votre situation personnelle. Je propose par exemple déjà des séances de 45 minutes à 10 euros pour les étudiants et à 20 euros pour les personnes au chômage.
